La filière des huiles végétales reste mobilisée et fait le point.
« L’utilisation de l’hexane en amont du processus de production, permet de produire des huiles végétales de qualité, sûres et accessibles ; ce n’est ni un ingrédient, ni un additif. »
Après l’annonce par l’EFSA de la réévaluation de l’hexane technique, la Fédération Nationale des Corps Gras (FNCG) publie un communiqué pour rappeler les faits et réaffirmer l’engagement de la filière.
– Un procédé maîtrisé et essentiel
L’hexane est utilisé en amont du processus, dans un cadre strictement réglementé, et n’est ni présent dans les produits finis, ni considéré comme un ingrédient ou un additif.
Il joue un rôle clé pour garantir des huiles végétales accessibles, sûres et de qualité, dans un contexte de forte demande.
– Une substance sous contrôle
L’hexane est éliminé lors du raffinage. Les rares traces éventuellement détectables sont en deçà des seuils réglementaires stricts, pensés pour protéger le consommateur.
– Une démarche de transparence et de rigueur scientifique
La réévaluation engagée par l’EFSA s’inscrit dans un processus classique d’actualisation de données. La filière collabore pleinement, en fournissant les données nécessaires et en poursuivant ses travaux sur les alternatives possibles — qui, à ce jour, ne sont pas déployables à grande échelle.
Un cadre réglementaire solide, renforcé en France
La réglementation européenne encadre l’usage de l’hexane et fixe des limites maximales de résidus. La France est même allée plus loin avec un arrêté spécifique sur les auxiliaires technologiques.
« Il n’y a aucune alerte sanitaire concernant l’hexane », rappelle Hubert BOCQUELET, Délégué Général de la FNCG.
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